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Bref aperçu historique

Les relations entre les Roumains et les Français sont anciennes: en 1396, les chevaliers de Jean de Nevers, fils du duc de Bourgogne, luttèrent contre les Turcs aux côtés des soldats du prince de Valachie Mircea le Vieux.

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Au XVIIème et XVIIIème siècles, les relations franco-roumaines s’intensifièrent, notamment par le biais des nombreux commerçants et intellectuels français qui voyageaient dans les Principautés roumaines.

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En 1762, le diplomate et écrivain Claude-Charles de Peysonnel proposa la création d’une représentation française dans les Principautés roumaines, souhait qui ne sera réalisé qu’en 1798 : un consulat général est alors ouvert à Bucarest et un vice-consulat à Iași.

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Au XIXème siècle, la plupart des étudiants roumains font leurs études à Paris, acquérant ainsi les riches connaissances qui y étaient prodiguées, mais aussi des idées modernes de renouveau politique et social.

En 1846, les étudiants roumains fondent, dans le Quartier latin, la «Société des étudiants roumains de Paris», dont le président élu sera Ion Ghica, et le secrétaire C.A. Rosetti, et qui comptera parmi ses membres, entre autres, Dimitrie BolintineanuMihaïl KogălniceanuNicolae Bălcescu, qui seront autant de figures de proue du mouvement révolutionnaire de 1848 dans les Principautés roumaines. Le poète Alphonse de Lamartine acceptera d’en être le président d’honneur. Il deviendra, par la suite, ministre des affaires étrangères au sein du gouvernement révolutionnaire provisoire.

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le président, Ion Ghica

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le secrétaire, C. A. Rosetti

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Dimitrie Bolintineanu

Après l’union de la Moldavie et de la Valachie, en 1859, appuyée chaleureusement par la France, le poète Vasile Alecsandri – envoyé par le prince Cuza à Paris et reçu par Napoléon III et le ministre des affaires étrangères, Walewski – ouvre la voie aux nouvelles relations diplomatiques entre la Roumanie et la France. Celles-ci ont été établies, au niveau de légation, le 20 février 1880Mihaïl Kogălniceanu, ancien premier ministre et ministre des affaires étrangères, a été le premier ministre plénipotentiaire de Roumanie à Paris.

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Les rapports entre la Roumanie et la France ont connu un essor particulier après la Première Guerre mondiale. Le diplomate roumain de renommée européenne Nicolae Titulescu a été, sans conteste, l’architecte de ces relations privilégiées.

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Le 29 novembre 1938, les relations diplomatiques ont été élevées au niveau d’ambassade.

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En septembre 1944, le gouvernement roumain a reconnu le gouvernement provisoire du Général de Gaulle, les relations se déroulant au niveau d’ambassade.

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La France a manifesté, tant sur le plan officiel qu’au niveau de l’opinion publique, sa sympathie et sa solidarité envers la Révolution roumaine de décembre 1989, qui a entraîné la chute du régime communiste.

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Après le 22 décembre 1989, les relations franco-roumaines se sont considérablement développées. Les échanges de visites officielles se sont multipliés, y compris au plus haut niveau, ce qui a permis de poser les bases d’un solide partenariat politique, économique et culturel entre les deux pays. Il convient de souligner notamment le soutien actif de la France en faveur de l’intégration de la Roumanie dans les structures politiques, économiques et de sécurité européennes et euro-atlantiques.

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L’année 2010 a connu la célébration de 130 années de relations diplomatiques bilatérales

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