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Mihai Băcescu

(n. 28 martie 1908-d. 6 august 1999)

“Omenirea trebuie să reacÈ›ioneze înainte ca o catastrofă ecologică să apuce a transforma azurul apelor oceanelor într-un lichid murdar, rău mirositor È™i cu irizaÈ›ii de petrol”

 

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Mihai C. Băcescu (né le 28 mars 1908 à BroÅŸteni, comté de NeamÅ£, aujourd'hui comté de Suceava - mort le 6 août 1999 à Bucarest) était un zoologiste, océanologue et muséologue roumain, membre de l'Académie Roumaine.

 

 

Mihai Băcescu perd ses deux parents à l'âge de 4 ans et est élevée pendant trois ans à PleÅŸteÅŸti par une grand-mère, puis à Fălticeni par Nicolae Baciu, un oncle maternel.

 

Il suit avec succès les cours du gymnase et du lycée Nicu Gane à Fălticeni.

 

 

Après avoir obtenu son diplôme, il poursuit ses études, dont les plus importantes sont les suivantes:

 

 

1928: Il s'inscrit à la Faculté des sciences naturelles de Iasi, où il suit les cours des professeurs Ion Borcea et Paul Bujor.

1930: Est nommé préparatoire au département de morphologie animale. Ils sont spécialisés dans la faune aquatique et marine, principalement dans les crustacés et les poissons.

1933: Obtient de la licence de biologie en 1933 avec la thèse: "Vipera berus en Moldavie et Bessarabie". Immédiatement après l'obtention de son diplôme, il obtint une bourse de doctorat pour le zoo marin d'Agigea, qui, comme la tête de Caliacra, appartenait à l'Institut bio-océanographique de Constanta.

1938: Éloge du doctorat pour "Mysidacele dans les eaux roumaines" (groupe de crevettes de grande importance trophique). En conséquence, il devient chef du département de morphologie animale à Iasi, dirigé par Paul Bujor.

 

 

Il a été recommandé, en 1938, par le professeur Paul Bujor, soutenu aussi par le savant Emil Racoviţă, pour que la France lui accorde une bourse de spécialisation. C’est ainsi qu’il a travaillé,au cours des années 1938–1939, tant au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris qu’à l’Institut Océanographique de Monaco, puis à la Station de Recherches Marines de Roscof et à celle de Banyuls-sur-Mer.

Les réserves visibles du directeur du Muséum de Paris concernant la possibilité de trouver quelque chose de nouveau dans les collections existantes de Mysidacés, ainsi que les réserves encore plus grandes que l’hôte roumain puisse découvrir de nouvelles espèces au cours des recherches dans la nature, ont été bientôt remplacées par l’admiration pour les résultats obtenus. Car, au cours de la vérification des collections il a doublé le nombre d’espèces qui existaient dans cette collection, dont la détermination du matériel était considérée comme étant achevée.

Il a aussi décrit plusieurs espèces de Mysidacés nouvelles pour la science.

Les résultats remarquables déterminé le gouvernement français à prolonger la bourse du Dr. Mihai Băcescu, pour une année de plus.

Les études lors de son stage en France, ont éveillé l’intéret et l’admiration de grands savants français: Louis Fage, Charles Pérez, Edouard Chatton, Jules Richard, etc.

L’académicien français Louis Fage a vu Mihai Băcescu travailler à Monaco et l’a prié de collecter des Cumacés à son profit. Le plus grand spécialiste en Cumacés a découvert dans ce matériel une espèce nouvelle pour la science, qu’il lui a dédiée. Il s’agit de Diastiloides bacescui, publiée en 1940, dans le Bulletin de l’Institut Océanographique de Monaco.

Après cet insigne honneur, Mihai Băcescu a eu aussi le grand plaisir d’être élu, en 1942, membre de la Société Zoologique de France.

Plusieurs décennies après le stage de Mihai Băcescu à l’Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-Mer, les spécialistes qui y travaillent n’avaient pas oublié son ardeur au travail, sa perspicacité et surtout la valeur de l’œuvre scientifique du Roumain.

À partir de l’année 1948, Mihai Băcescu est devenu membre de la Société de

Biogéographie de Paris, et depuis 1960 – membre de la Commission Internationale

pour l’Exploration Scientifique de la Mer Méditerranée (CIESMM).

Au cours de l’année 1966 il a organisé en Roumanie (à Bucarest et à ConstanÅ£a) le 20e Congrès CIESMM, où le Prince Rainier III de Monaco a été élu président de la Commission de la Méditerranée. A cette occasion, le Commandant et Académicien français Jacques Yves Cousteau a été élu secrétaire général de la Commission, tandis que Mihai Băcescu y a été élu président du Comité de Benthos.

Mihai Băcescu a été invité, en 1970, à participer à l’expédition organisée par l’Institut Français de Pêche Maritime de Nantes, dans la zone de l’Atlantique tropical, sur la plate-forme continentale de la Mauritanie, avec le navire Thalassa, spécialement aménagé pour les recherches océanologiques.

En 1977 Mihai Băcescu a eu la joie d’etre élu membre d’honneur du Conseil International des Musées (ICOM) ayant le siège à Paris, tandis qu’en 1978 il a été distingué avec le prix « Treguboff » et de la médaille « Prince Albert de Monaco »(le prix Manley-Bendall). D’ailleurs, à partir de l’année 1969, Mihai Băcescu a été élu membre étranger du Comité de perfectionnement de l’Institut Océanographique de Monaco.

Ses bonnes relations avec les spécialistes et les instituts scientifiques de France résultent aussi des messages reçus à la direction du Muséum National d’Histoire Naturelle « Grigore Antipa » de Bucarest, en 1998.

 

Arrivé en Roumanie en 1977, Le Commandant Jacques Yves Cousteau a été reçu à l’aéroport de Bucarest par l’Académicien Mihai Băcescu accompagné de quelques collaborateurs. Les marques du destructeur tremblement de terre qui avait eu lieu le 4 mars 1977 étaient encore présentes partout en ville. En visitant le Muséum « Grigore Antipa », l’hôte français a vu une partie des dommages produits par le tremblement de terre. Bien que le musée ait repris le programme de visites le 23 août (alors, fete nationale), les célèbres esturgeons de la collection du dr. Grigore Antipa n’étaient pas présents dans les salles publiques. Pourquoi ? Parce que les grands bocaux anatomiques qui devaient les conserver avaient tous été détruits par le catastrophique tremblement de terre. Même à ce jour ils n’ont pas été remplacés par d’autres bocaux en verre; on n’en trouve plus. Mais les grands esturgeons sont tout de même exposés dans de grands bocaux en plastique, faits sur mesure en France, envoyés le mois même de l’année 1977, par Jacques Yves Cousteau.

Le chercheur français témoigne son admiration pour le travail de son confrère, avec lequel il a collaboré de 1969 jusqun en 1999.

Il participe à la restauration du musée qui a ete detruit dans le guerre, rouvert en 1948, et acquiert peu à peu l'estime des nouveaux dirigeants (qui ont cependant besoin d'un érudit compétent et de bonne réputation), étant en 1949 le coordinateur de l'équipe "Fauna" de la R.P.R Académie.

L'impressionnante activité s'identifie dans des articles scientifiques, enseignement, direction de muséologie, dans la recherche,la direction de 14 océanologues, représentant des institutions qu’il dirigeait, et la Roumanie elle-même lors de nombreuses conférences et colloques internationaux.

De même, Mihai Băcescu a redactie de nombreuses publications parmi lesquels: "Fauna Mării Negre", "Două specii noi de peÈ™ti din fauna României", "PeÈ™tii aÈ™a cum îi vede țăranul pescar român", "Cumaceele" (Crustacei), "Mysidaceele" (Crustacei),"Păsările în nomenclatura È™i viaÈ›a poporului român", "Bibliografia română a Mării Negre", "Uzina Aqua", "Muzeele de Istorie naturală ale lumii", "Muzeele È™i protecÈ›ia mediului ambient", "Jacques-Yves Cousteau cu sabia de cristal", "ContribuÈ›ii la cunoaÈ™terea folclorului zoologic românesc", "Mysidaceele din Indonezia”.

 


Bien qu'il ait pris sa retraite en 1988, à l'âge de 80 ans, il resta actif et à proximité du musée jusqu'au dernier souffle.

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